[NB -> English version here]
Petite introduction aux planches ci-dessous
(la lecture n'est pas nécessaire pour la compréhension de la BD.
Si vous avez la flemme, scrollez ! 😉)
(la lecture n'est pas nécessaire pour la compréhension de la BD.
Si vous avez la flemme, scrollez ! 😉)
Surtout, c'est souvent dur de se sentir légitime à traiter de tel ou tel sujet... et plus dur encore de tenter de le raconter en BD, avec un dessin hésitant et une maitrise très relative de l'outil.
Même après 5 ans de blog (!!), chaque article est une source d'angoisses et d'appréhensions : Est-ce que je ne dis pas n'importe quoi ? Est-ce qu'on comprend ? Est-ce que le dessin est lisible ? Que vont penser les gens? Etc.
Beaucoup de notes n'ont ainsi jamais vu le jour. Si le manque de temps est souvent une vraie raison pour ne pas publier, il s'agissait aussi parfois d'une excuse pour ne pas avoir à réaliser une BD que j'imaginais, par anticipation, pas assez bonne et donc non assumable.
Ces petits tourments n'ont rien d'original. Il suffit de discuter avec quelques chercheur-ses : beaucoup sont celles et ceux qui souffrent d'un syndrome de l'imposteur. Du coup, la question se pose : si ce phénomène est si répandu, ne serait-il pas social/collectif, plutôt que psychologique/individuel ?
La note ci-dessous propose des éléments de réponses.
Elle est incomplète, imparfaite et sans doute l'une des moins bien documentées du blog. Pour tout dire, cela fait même 3 mois que je me trouve des excuses pour ne pas la faire.
Mais il s'agit aussi d'un sujet qui me semble particulièrement important, voire carrément préoccupant quand on voit l'effet que ce syndrome de l'imposteur peut avoir sur les chercheur-ses (autocensure, abandon, dépression,...).
Donc voilà : c'est une note bancale, approximative, mais aussi peut-être la plus personnelle. En espérant qu'elle puisse faire sens pour certain-es d'entre vous.
Bonne lecture !
NOP